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Maxime Robert

Maxime Robert reçoit le Early Career Investigator Award 2024 de l’ISVR

Félicitations à Maxime Robert, lauréat du Early Career Investigator Award 2024 de lInternational Society for Virtual Rehabilitation (ISVR) ! Ce prix, qui reconnaît et honore un leadership et un dévouement exceptionnels, lui a officiellement été remis lors du dernier congrès mondial de l’organisation, qui s’e tiendra’est tenu du 26 au 28 juin 2024 à Amsterdam.

L’ISVR réunit chaque année des experts interdisciplinaires engagés dans la recherche de pointe, l’avancement clinique et l’exploration entrepreneuriale, offrant une présentation approfondie des nouvelles technologies et des développements cliniques en matière de réalité virtuelle (RV), de réalité étendue (RE) et d’avancées appliquées à la réadaptation.

Maxime Robert est professeur adjoint à l’École des sciences de réadaptation de l’Université Laval depuis 2019 et chercheur au Cirris. Son programme de recherche couvre un large spectre et lui a permis d’acquérir et de développer une expertise multidisciplinaire unique en contrôle moteur, en apprentissage et en développement d’une intervention intensive avec la réalité virtuelle pour les enfants atteints de paralysie cérébrale.

Parmi les innovations dans le domaine de la rééducation virtuelle qui lui ont valu ce prix prestigieux :

L’utilisation clinique de jeux vidéo actifs pour les enfants atteints de paralysie cérébrale :
Les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale diplégique font de l’exercice à une intensité similaire à celle des enfants au développement normal lorsqu’ils jouent sur une console de jeux vidéo actifs. C’est ce qu’a démontré le professeur Robert dans une étude citée plus de 60 fois par la communauté scientifique, prouvant que les jeux vidéo actifs peuvent favoriser la condition physique des enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale.

Apprentissage moteur, rôle des sensations et utilisation de la réalité virtuelle chez les enfants atteints de paralysie cérébrale :
Le professeur Robert et son équipe ont démontré qu’après une intervention fonctionnelle intensive utilisant un système de réalité virtuelle, les améliorations motrices peuvent être non seulement conservées, mais aussi transférées à une tâche similaire. La tâche fonctionnelle adaptée à l’étude est maintenant utilisée dans d’autres laboratoires, notamment dans des études sur des adultes victimes d’accidents vasculaires cérébraux.

Un site clinique pour des interventions intensives auprès d’enfants atteints de paralysie cérébrale :
En partenariat avec les cliniciens du Centre de réadaptation Marie Enfant du CHU Sainte-Justine, le Pr Robert et son équipe ont mis en place un camp d’entraînement estival pour les enfants atteints de paralysie cérébrale. Cette thérapie intensive de 2 semaines et 60 heures intègre la réalité virtuelle dans une intervention intensive de référence, offrant une gamme d’exercices qui ne sont pas habituellement effectués en milieu clinique. L’essai clinique a débuté à l’été 2022 et devrait être répété au cours des cinq prochaines années. Une soixantaine d’enfants en bénéficieront.

La réalité virtuelle au service de l’activité physique adaptée pour les personnes atteintes de troubles neurologiques
Une plateforme virtuelle peut être un outil précieux pour les cliniciens qui souhaitent proposer des activités de réadaptation physique stimulantes et motivantes aux personnes souffrant de handicaps physiques, dans divers contextes, y compris à domicile. En collaboration avec des partenaires technologiques et communautaires, le professeur Robert développe des solutions innovantes pour promouvoir l’activité physique à l’aide de la réalité virtuelle en dehors du cadre clinique.

Pour plus d’informations: communications@cirris.ulaval.ca

MAIN: Myo-prothèse à Apprentissage Interactif et Neuro-renforcement

Octroi d’une subvention STRATÉGIA du FRQNT à une équipe du Cirris

Une équipe du Cirris menée par Benoit Gosselin, et dont font également partie les chercheur(e)s Véronique Flamand, François Routhier, Alexandre Campeau-Lecours et Édith Martin, s’est récemment vue octroyer une subvention STRATÉGIA du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT) d’une valeur totale de 1 125 000 $ sur 3 ans pour leur projet « MAIN : Myo-prothèse à Apprentissage Interactif et Neuro-renforcement ».

L’initiative STRATÉGIA s’inscrit dans le cadre de la SQRI2 2022-2027 et de la Planification stratégique du FRQNT 2022-2025. Elle vise principalement à propulser l’innovation durable pour des secteurs économiques d’importance, en décuplant les capacités de recherche, en supportant la nouvelle génération de chercheurs et chercheuses, et en générant des retombées significatives pour le Québec.

À propos du projet

Les prothèses de mains myoélectriques permettent aux personnes amputées des membres supérieurs de retrouver leurs capacités et leur autonomie au quotidien. Cependant, les produits actuellement sur le marché sont très dispendieux, souvent inconfortables, et encore contre-intuitifs, ce qui limite grandement leur portée positive.

Le projet MAIN vise à concevoir la première technologie de prothèse de main intelligente à base de capteurs myoélectriques HD-EMG exploitant l’apprentissage profond interactif. En plus d’améliorer l’expérience des utilisateurs en palliant leurs incapacités de façon naturelle, l’apprentissage interactif combiné à une plateforme embarquée de capteur HD-EMG permettra de renforcer les capacités neuromusculaires des utilisateurs et d’exploiter pleinement les capacités de leurs membres résiduels, au-delà des limites actuelles.

La grande originalité de ce projet réside dans la création d’une nouvelle technologie biomédicale intelligente et interactive qui facilitera la réadaptation, l’intégration sociale des patients et encouragera un développement neuromoteur pro-actif à long terme. Exploitant les derniers développements en instrumentation biomédicale, en apprentissage profond et en apprentissage par renforcement pour détecter et analyser les données physiologiques localement et en temps réel, le système développé dans ce projet intègre l’utilisateur dans la boucle pour assurer un fonctionnement optimal, centré sur ses besoins et la qualité de son expérience.

Ce projet regroupe des experts internationaux provenant de cinq regroupements stratégiques FRQ-NT (UNIQUE, ReSMiQ, INTER, REPARTI, CQMF), d’un réseau et d’un centre FRQ-S (REPAR et Cirris), deux centres collégiaux de transfert technologique (TOPMED et Groupe CTT), des partenaires public et industriel (CIUSSS-CN et BIO6) ainsi que quatre chaires de recherche universitaires (deux Chaires du Canada et deux Chaires Canada-CIFAR). L’équipe possède des expertises complémentaires de renommées mondiales en génie biomédical, en réadaptation clinique, en intelligence artificielle (IA), en robotique et en science des matériaux pour créer une nouvelle technologie de prothèse myoélectrique intelligente qui révolutionnera les approches actuelles et qui transformera le domaine de la santé au Québec et ailleurs dans le monde.

Catherine Mercier

Catherine Mercier obtient une Chaire de recherche du Canada en réadaptation sensorimotrice et douleur

Catherine Mercier est Directrice scientifique du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS), Professeure titulaire au Département de réadaptation de la Faculté de médecine de l’Université Laval et membre du Réseau Québécois de Recherche sur la Douleur (RQRD). Elle a récemment obtenue une Chaire de recherche du Canada en réadaptation sensorimotrice et douleur de niveau 1. Les chaires de niveau 1 sont destinées à des chercheur(e)s exceptionnel(le)s reconnu(e)s par leurs pairs comme des chef(fe)s de file mondiaux dans leur domaine. Pour chaque chaire de niveau 1, l’établissement reçoit 200 000 $ par année pendant sept ans. La mission de cette Chaire est de développer une meilleure compréhension des interactions entre les fonctions sensorimotrices et la douleur, en ciblant notamment les changements qui se produisent dans le système nerveux central en réponse à une lésion, une maladie ou une intervention afin de maximiser l’efficacité des interventions de réadaptation.

Le Programme des chaires de recherche du Canada est au cœur d’une stratégie nationale visant à faire du Canada l’un des meilleurs pays en matière de recherche et de développement. Il investit environ 311 millions de dollars par année pour attirer et retenir un groupe diversifié de chercheurs de premier ordre, afin de consolider l’excellence de la recherche et de la formation dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada. Ce programme est une initiative conjointe des trois organismes qui subventionnent la recherche, à savoir le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

Toute la communauté du Cirris vous offre ses plus sincères félicitations, Pre Mercier!

Source: RQRD

Stépanie Bernard

Stéphanie Bernard, lauréate du programme de soutien aux jeunes leaders et à la relève en santé durable

La Chaire de recherche en santé durable annonçait le 28 mars dernier les résultats des premiers concours de son programme de soutien aux jeunes leaders et à la relève en santé durable.

Parmi les lauréats: Stéphanie Bernard, professeure adjointe au Département de réadaptation de l’Université Laval et chercheuse au Cirris. Elle s’est vue octroyer une subvention de 40 000$ pour son projet intitulé « Besoins des personnes LGBTQIA2S+ en matière de santé périnéale et pelvienne : mieux les comprendre pour mieux y répondre ».

Par ce programme, la Chaire vise notamment à appuyer les projets intersectoriels coconstruits avec les citoyennes, les citoyens et les communautés pouvant contribuer à la production de savoirs pertinents aux différentes dimensions de la santé durable.

Vingt-trois demandes provenant de diverses disciplines jugées admissibles ont été évaluées par des comités d’évaluation indépendants composés de membres de la communauté scientifique et de personnes citoyennes. Au terme de ce processus, 9 bourses et 4 subventions, totalisant 349 500 $, seront octroyées aux personnes candidates qui se sont distinguées.

Félicitations, Pre Bernard!

Source: Chaire de recherche en santé durable
Crédits photo : Martin Roy, Direction des communications, Université Laval

Félicitations aux récipiendaires des bourses du partenariat de recherche OOAQ-REPAR!

Le programme de partenariat en recherche entre l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) et le Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR) du Fonds de recherche du Québec-Santé (FRQ-S) encourage des projets de recherche en orthophonie et en audiologie qui visent l’amélioration de la pratique clinique et la qualité des services à la population en matière de troubles de la communication. En 2023, ce partenariat a permis de remettre deux bourses d’une valeur de 15 000$ chacune.

Les projets gagnants sont :

  • Myriam Breton et Vincent Martel-Sauvageau, orthophonistes, pour leur projet État des besoins orthophoniques et de la prise en charge des personnes atteintes de la COVID longue au Québec : vers l’établissement de recommandations provinciales adaptées aux besoins orthophoniques de cette clientèle.
  • Claudia Côté et Philippe Fournier, audiologistes, pour leur Projet d’amélioration des outils d’évaluation clinique de l’hyperacousie et de la misophonie au Québec.

Pour en apprendre plus sur ces deux projets, nous vous invitons à visionner une capsule réalisée en marge de la remise de la bourse, sous forme de discussion avec Paul-André Gallant, président de l’OOAQ.

Source: OOAQ

Sur la photo
Rangée du bas : Phillipe Fournier (chercheur au Cirris et professeur au Programme d’audiologie de l’Université Laval, co-leader du projet, audiologiste), Claudia Côté (audiologiste, co-leader du projet). Rangé du haut : Samuel Montminy (audiologiste, Catherine-Ève Morency (audiologiste), David Ratelle (audiologiste), Véronique Rivest (audiologiste), Anaîs Gros-Louis (audiologiste), Richard Larocque (audiologiste et chef de programme par intérim).

Chantal Desmarais

Chantal Desmarais et Véronique Caron reçoivent le prix Innovation sociale-Desjardins 2023 de L’OOAQ

L’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) a décerné cette année le prix Innovation sociale-Desjardins aux orthophonistes Chantal Desmarais et Véronique Caron pour leur programme d’intervention ESCALADE, qui vise l’accompagnement des adolescentes et adolescents ayant un trouble développemental du langage (TDL). Sous la responsabilité de Pre Desmarais, chercheuse au Cirris, l’équipe de recherche de l’Université Laval ainsi que ses partenaires des réseaux de l’éducation et de la santé et des services sociaux ont conçu le programme pour répondre au manque criant de ressources dans le milieu. Le programme ESCALADE permet d’accompagner les adolescentes et adolescents qui ont un TDL dans la connaissance de soi et dans la maîtrise de stratégies qui favorisent le développement de meilleures habiletés de communication.

Le programme ESCALADE a pour objectif de répondre aux besoins de deux principaux groupes : les adolescent(e)s de premier cycle du secondaire ayant un trouble développemental du langage (TDL) pour qui peu de services sont présentement disponibles, et les intervenant.e.s scolaires qui accueillent et accompagnent ces jeunes et qui rapportent manquer d’outils pour les soutenir dans leur cheminement vers de meilleures habiletés de communication.

Ce programme comprend 17 activités clés en main à utiliser en classe, et 5 principaux outils: un guide d’animation, un cahier de l’élève, des vidéos d’accompagnement et de formation pour les intervenant(e)s, des affiches présentant les visuels clés du programme, ainsi que les PDF des capsules de formation. Tout ce matériel peut être consulté et téléchargé gratuitement ici.

Félicitations à toute l’équipe!

Alexandra_Lecours

Alexandra Lecours remporte le Prix de la Francophonie pour jeunes chercheurs, édition 2023 – Volet Sciences humaines et sociales

C’est le 1er novembre dernier, dans le cadre de la Semaine mondiale de la Francophonie scientifique (SMFS), à Québec, que s’est tenue la remise des Prix de la Francophonie pour jeunes chercheurs, édition 2023. Alexandra Lecours, chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (Cirris), s’est ainsi vue décerner un prix dans la catégorie Sciences humaines et sociales.

Les Prix de la Francophonie pour jeunes chercheurs sont décernés par le Conseil scientifique de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et visent à reconnaître le mérite et la valeur de chercheur(se)s âgé(e)s de moins de 40 ans ayant acquis une reconnaissance scientifique et réalisé une percée significative dans le cadre de la Francophonie. Ils tiennent compte de la diversité de l’espace universitaire francophone, notamment, celui des pays en voie de développement. Ces prix sont décernés tous les deux ans et couvrent deux champs disciplinaires : les Sciences et Technologies ainsi que les Sciences humaines et sociales.

Alexandra Lecours est professeure au Département d’ergothérapie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), chercheuse régulière au Cirris et titulaire de la Chaire de recherche UQTR (jr) sur la santé des travailleuses et travailleurs vieillissants. Ses projets de recherche visent la promotion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en emploi afin de favoriser la saine participation au travail des personnes vieillissantes.

Fière chercheuse francophone, elle s’assure de collaborer avec des chercheurs de la Francophonie scientifique de plusieurs pays d’Amériques, d’Europe et d’Afrique afin que ses projets répondent aux différentes réalités culturelles des travailleuses et des travailleurs vieillissants. Ses projets visent ainsi à développer des connaissances théoriques et pratiques utilisables internationalement, et en particulier dans la francophonie.

Elle se fait également un devoir de soutenir des étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs qui proviennent de divers pays de la francophonie. Elle-même étudiante universitaire de première génération, elle accorde une importance particulière à l’égalité des chances et à la richesse des parcours dans son équipe de recherche. L’équité, la diversité et l’inclusion sont des valeurs qui guident à la fois la conduite de ses projets de recherche, mais aussi l’encadrement de son équipe.

Elle occupe des rôles de leadership dans le domaine de la recherche en santé au travail aux échelles provinciale, nationale et internationale. Elle est notamment responsable de l’axe Environnement du Cirris et elle occupe la co-responsabilité de l’axe Prévention, dépistage, évaluations et interventions innovantes du Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation. Aussi, elle agit comme rédactrice-en-chef adjointe pour la Revue Canadienne d’Ergothérapie. De même, elle a organisé un colloque international portant sur la santé des travailleuses et travailleurs vieillissants en 2022, qui a rassemblé chercheurs, étudiants et partenaires de partout à travers la francophonie.
L’importance de la langue française dans son parcours est manifeste, ce qui lui a permis d’obtenir de prestigieux prix, dont le Prix Publication scientifique en français Louise-Dandurand des Fonds de recherche du Québec – Société et Culture en 2022. À ce jour, elle a reçu plus de 3,5 millions $ en financement de recherche, a publié 72 écrits et a donné une centaine de conférences partout sur la planète.

Toute la communauté du Cirris lui offre ses plus sincères félicitations!

Réseau d'évaluation et de l'innovation en santé durable (REISD)

Appel à projets du REISD – Faites valider votre innovation en contexte réel d’utilisation

Dans le cadre de son premier financement, le Réseau d’évaluation et de l’innovation en santé durable (REISD) lance un appel à projets afin d’accompagner sur une période de 12 mois une innovatrice ou un innovateur dans le développement et l’évaluation en milieu clinique de son innovation. Cet appel à projets est ouvert aux personnes souhaitant développer ou commercialiser un nouveau produit ou service pertinent pour les centres de services de santé et services sociaux (CIUSSS).

Critères d’admissibilité

Sont admissibles les innovatrices et innovateurs :

  • dont l’innovation (produit ou service) est pertinente pour la prestation de service du CIUSSSCN ;
  • dont l’innovation présente un degré de maturité technique (TRL) minimal de 6 ET un degré de maturité commerciale (CRL) minimal de 2. (Vous devez utiliser l’échelle MatMax by WSL pour évaluer le TRL et le CRL de votre projet – MatMaX (wsl.be) ;
  • dont l’innovation est conçue ET fabriquée ou assemblée au Québec ;
  • dont l’innovation est développée avec une visée de commercialisation.

Étapes à suivre

1- Vous devez d’abord vous inscrire en tant qu’innovatrice ou innovateur auprès du REISD en utilisant le formulaire suivant.

2- Vous pourrez ensuite soumettre votre innovation via ce même lien.

ATTENTION : Assurez-vous d’avoir en main toutes les informations requises avant de débuter. Consultez au préalable la liste des questions ainsi que le Guide de rédaction de la proposition de valeur.

Date limite pour soumettre votre innovation : 27 août 2023, 23 h 59.

Pour toute question : info@reisd.ca

Alexandre Campeau-Lecours

Financement de deux projets de recherche pilotés par Alexandre Campeau-Lecours

Deux projets de recherche pilotés par Alexandre Campeau-Lecours, professeur au Département de génie mécanique de l’Université Laval et chercheur au laboratoire IngRéadaptULaval et au Cirris, ont récemment obtenu une aide financière afin de poursuivre leurs objectifs centrés sur l’amélioration de la qualité de vie de personnes vivant avec des limitations musculaires.

Projet « Technologies d’assistance mécatroniques intelligentes en ingénierie de la réadaptation : prévention au travail, adaptation au quotidien et intervention physique »

Ce programme de recherche vise à développer et à évaluer, de manière itérative, de nouvelles technologies de réadaptation pour améliorer différentes composantes de la qualité de vie des personnes en situation d’handicap. Un financement de 295 451 $ remis sur une période de 4 ans par le programme Chercheurs-boursiers Junior 2 du Fonds de recherche du Québec – Santé assurera le développement du programme qui repose sur la robotique, la mécatronique et l’intelligence artificielle.

Projet « Développement et validation d’une interface de contrôle électromyographique (EMG) »

Mené en collaboration avec Benoît Gosselin, professeur au Département de génie électrique et de génie informatique de l’Université Laval, ainsi que Laurent Bouyer, professeur au département de réadaptation de la Faculté de médecine de l’Université Laval et directeur du Centre thématique de recherche en neurosciences (CTRN), ce projet a pour but de développer un système électromyographique (EMG), qui capte les signaux électriques des nerfs et des muscles, à faible coût. Celui-ci sera mis au bénéfice des personnes vivant avec des incapacités de contrôler leur ordinateur via des contractions musculaires. Innovation, Sciences et Développement économique Canada supportera cette mission par l’octroi d’une subvention d’un montant de 140 000 $.

Le projet interdisciplinaire qui combine l’expertise en ingénierie et en médecine de l’Université Laval s’inscrit dans les nombreuses activités de recherche du professeur Campeau-Lecours orientées vers l’adaptation, la réadaptation physique et la prévention des blessures en milieu de travail ou dans le sport.

Source: Université Laval

Amélie Sanfacon-Verret

Amélie Sanfaçon-Verret remporte le Prix du Scientifique en chef à la finale nationale Science POP 2023

Amélie Sanfaçon-Verret, étudiante au doctorat en sciences de la réadaptation à l’Université Laval, affiliée au Cirris, a récemment remporté le 1er Prix du Scientifique en chef (défi de valorisation) à la grande finale nationale de Science POP, édition 2023. Sa présentation intitulée Soins orthophoniques adaptés à la Nation Atikamekw : une nécessité! valorisait les recherches visant à améliorer l’accès à des soins orthophoniques culturellement sécurisants, adaptés à la Nation Atikamekw, et contribuant à l’amélioration de la qualité de vie de ses membres.

La grande finale provinciale de communication scientifique Science POP, organisée sous l’égide des Fonds de recherches du Québec- santé (FRQS), s’est tenue le 28 mai dernier à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM). Quinze institutions de recherche du Québec prenaient part à l’édition 2023 de ce concours de vulgarisation scientifique qui vise à promouvoir le dialogue science-société.

Emmanuelle Careau

Emmanuelle Careau lauréate du prix Jeune diplômé de l’Université Laval

Emmanuelle Careau, chercheuse régulière au Cirris, est la deuxième lauréate du prix Jeune diplômé 2023 décerné par la Fondation de l’Université Laval dans le cadre de la reconnaissance annuelle Les Remarquables. Ergothérapeute de formation et diplômée de la maîtrise et du doctorat en médecine expérimentale – volet adaptation/réadaptation de l’Université Laval, elle s’illustre dans les domaines de la formation interprofessionnelle et des pratiques de collaboration.

Professeure à l’Université depuis 2013, Emmanuelle Careau a été nommée vice-doyenne à la responsabilité sociale de la Faculté de médecine en 2017, puis vice-doyenne au développement professionnel, à la pédagogie et à la responsabilité sociale en 2022. Auparavant, elle a été directrice scientifique du Réseau de collaboration sur les pratiques interprofessionnelles (RCPI) et représentante du Québec et de l’Université Laval au sein du Consortium pancanadien pour l’interprofessionnalisme en santé (CPIS).

La Fondation de l’Université Laval s’est entretenue avec Mme Careau au cours d’un balado, où elle explique le concept de la responsabilité sociale par le biais des soins et des services offerts à la population. « C’est important de former des professionnels de la santé et de faire de la recherche pour s’assurer que les soins et les services demeurent pertinents pour tous et demeurent aussi équitables qu’on […] habite en ville ou qu’on habite en région ou même en milieux éloignés », affirme-t-elle.

L’hyperlien vers son entretien audio et sa biographie sont accessibles sur la page Web consacrée à Mme Carreau hébergée sur le site de La Fondation de l’Université Laval – Développement et relations avec les diplômés.

À propos des Remarquables
Mise en place par la Fondation de l’Université Laval, la reconnaissance annuelle Les Remarquables regroupe les lauréates et lauréats du prix Jeune diplômé, réservé aux 40 ans et moins, et du prix Grand diplômé, attribué aux 41 ans et plus.

Le prix Grand diplômé est décerné depuis 1952 à des personnes diplômées de l’Université Laval qui, par leurs activités professionnelles et leur contribution à la société, font honneur à l’Université Laval et à leur profession. Parmi les Grandes diplômées et les Grands diplômés les plus notoires figurent Sophie Brochu, le très honorable Brian Mulroney, Manon Brouillette, Jean-François Lépine, Pauline Marois et Yvon Charest.

Remis depuis 1987, le prix Jeune diplômé souligne, pour sa part, le mérite exceptionnel de diplômées et diplômés de l’Université Laval qui connaissent un début de carrière fulgurant. Parmi les lauréates et lauréats du prix Jeune diplômé les plus notoires figurent Laurent Turcot, Marie-Maude Denis, Stéphanie Harvey et Luc Langevin.

Source: Université Laval

Personne circulant sur un passage piéton

Les personnes âgées plus à risque de collisions entre piétons

Lorsqu’ils circulent dans un endroit public, les aînés utilisent une stratégie d’évitement des piétons différente de celle des jeunes, démontre une équipe de l’Université Laval à la suite d’expérimentations dans un environnement virtuel. Le délai de réaction plus lent pour ajuster leur mouvement pourrait entraîner des conséquences fâcheuses.

« Nos résultats suggèrent que les personnes âgées ont besoin de plus de temps pour analyser l’information visuelle qu’elles recueillent. Conséquemment, leur attention est détournée des obstacles qui pourraient se trouver sur leur route. Chez les personnes âgées qui ont des problèmes de mobilité ou d’équilibre, cette stratégie de contournement pourrait augmenter le risque de percuter un objet ou de faire un faux pas entraînant une chute », résume le professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (Cirris) du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Bradford McFadyen.

Pour arriver à ces résultats, l’équipe a étudié les stratégies de contournement de 14 jeunes âgés de 24 ans en moyenne et de 14 personnes de plus de 70 ans. Les participantes et participants circulaient dans un environnement de réalité virtuelle représentant un centre commercial.

« On leur demandait de marcher d’un pas normal en direction d’un comptoir alimentaire. Lors du trajet, un piéton virtuel apparaissait dans leur champ de vision et se dirigeait vers eux. Les participantes et participants devaient le contourner », explique le professeur McFadyen.

Pendant les tests, l’équipe de recherche a entre autres mesuré le temps d’observation du piéton virtuel, l’endroit où les personnes participantes portaient leur regard, la distance piéton-piéton virtuel au moment où le contournement était amorcé et la distance minimale de contournement.

Leurs résultats ont révélé que les personnes âgées :

  • portent leur regard sur le piéton virtuel 70 % du temps, contre 50 % pour les jeunes ;
  • consacrent deux fois moins de temps que les jeunes à regarder l’environnement ;
  • consacrent deux fois plus de temps que les jeunes à observer les jambes du piéton virtuel ;
  • amorcent le contournement plus tardivement alors qu’elles sont 1 m plus près du piéton virtuel.

Lorsque le piéton virtuel se déplaçait sans remuer les membres, les membres des deux groupes commençaient le contournement plus tôt, mais la différence était plus marquée chez les personnes âgées. « Cela indique que les mouvements des membres du piéton virtuel sont utilisés pour planifier le contournement. Quand ils sont privés de cette information, les participants et participantes, en particulier les personnes plus âgées, font montre de plus de prudence », souligne le professeur McFadyen.

Pour améliorer la stratégie d’évitement des personnes âgées et prévenir des accidents, le professeur McFadyen souligne que l’environnement virtuel utilisé dans l’étude pourrait servir d’outil d’entraînement pour les personnes dont la mobilité est réduite en raison de l’âge ou de problèmes de santé comme un accident vasculaire cérébral.

Cette étude a été publiée dans la revue scientifique Human Movement Science. Les signataires sont Félix Fiset et Bradford McFadyen, de l’Université Laval, et Anouk Lamontagne, de l’Université McGill.

Source :

Équipe des relations publiques et du protocole
Université Laval