La science au féminin

11 février – Journée internationale des femmes et des filles de science

La diversité dans la recherche apporte de nouvelles perspectives, du talent et de la créativité dans le domaine scientifique. La Journée internationale des femmes et des filles de science nous rappelle le rôle essentiel que jouent ces dernières dans les communautés scientifiques et technologiques, mais aussi que leur participation doit encore être renforcée dans de nombreux domaines de la recherche.

Au sein de l’équipe de recherche Participation sociale et villes inclusives, cependant, la parité n’est plus à faire. Bien au contraire! Parmi les 23 membres de l’équipe, on compte pas moins de 14 chercheuses dédiées à améliorer l’accès des personnes ayant des incapacités à toutes les dimensions du territoire. Elles peuvent également compter sur le soutien et la participation de 5 professionnelles de recherche et 16 étudiantes aux nombreux projets de recherche-action participatives qu’elles mettent sur pied chaque année.

Voici un aperçu de leurs expertises et de leur apport aux travaux de l’équipe.

Krista Lynn Best, Ph.D

Kinésiologue de formation, ses intérêts de recherche portent sur la mobilité et l’activité physique adaptée afin d’améliorer la participation sociale et la santé générale des personnes. Elle teste différentes technologies et approches dans le cadre de son programme de recherche interdisciplinaire auquel collaborent de nombreux intervenants des milieux cliniques et communautaires.

Hélène Carbonneau, Ph.D

Détentrice d’un doctorat en gérontologie, elle s’intéresse à l’expérience inclusive de loisir dans divers contextes, permettant ainsi aux personnes d’optimiser leur potentiel et de prendre pleinement leur place dans la société. Le soutien aux aidants, les mesures de soutien à l’inclusion et l’accompagnement en loisir font également partie de ses thèmes de recherche.

Chantal Desmarais, orthoph., Ph.D.

Orthophoniste de formation, ses intérêts de recherche portent sur les troubles développementaux du langage: la compréhension du langage chez les jeunes enfants, l’effet de l’intervention en orthophonie, les habiletés langagières, la réussite scolaire et l’intervention auprès d’enfants de familles immigrantes. Elle a mis sur pied le Programme ESCALADE en co-construction avec des intervenants du milieu scolaire pour les adolescent(e)s ayant un trouble développemental du langage.

Isabelle Feillou, Ph.D., ergonome

Ergonome de formation, ses intérêts de recherche portent sur le travail de CARE, plus particulièrement en CHSLD, l’intégration au travail des personnes en situation de handicap ainsi que sur la contribution de l’ergonomie à la conception innovante de systèmes de travail ou d’usages. Elle contribue au développement de connaissances et d’intervention permettant la création d’organisations et d’environnements capacitants.

Marie Grandisson, erg., Ph.D

Ergothérapeute de formation, ses intérêts de recherche portent sur le développement de communautés plus favorables à la participation des enfants neurodivergents. Elle s’intéresse particulièrement aux pratiques en ergothérapie permettant de soutenir l’enfant et les acteurs clés de son quotidien, dans une perspective de renforcement des capacités des milieux familiaux, éducatifs ou de loisirs.

Marie-Ève Lamontagne, erg., Ph.D

Ergothérapeute de formation, elle s’intéresse aux déterminants, notamment organisationnels, de la mobilisation des connaissances en neurotraumatologie, afin de faciliter le changement et l’amélioration de la pratique en réadaptation. L’évaluation de programme et d’intervention et les différents modèles d’organisation de services font également partie de sa programmation de recherche.

Élise Milot, Ph.D

Orthopédagogue de formation, ses intérêts de recherche portent sur l’inclusion sociale des adultes et des aînés qui présentent une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, ainsi que sur le soutien aux familles. Ses recherches, exclusivement de nature participative, visent à tester des stratégies innovantes qui misent sur le développement des capacités des communautés.

Laura Monetta, orthoph., Ph.D

Orthophoniste de formation, ses principaux travaux de recherche portent sur la caractérisation, l’évaluation et l’efficacité de l’intervention des troubles acquis du langage chez les adultes monolingues et bilingues. Elle s’intéresse également au co-développement, à la validité et l’implantation des programmes favorisant l’intégration et la participation social des personnes avec un handicap communicationnel.

Aude Porcedda, Ph.D

Biologiste, muséologue et sociologue de formation, ses intérêts de recherche portent sur la gestion du changement, l’accès à la culture et l’inclusion muséale des personnes vivant avec des incapacités ou vivant des situations de vulnérabilité. Le transfert de connaissances et la mise en œuvre de pratiques exemplaires dans ces domaines l’intéressent particulièrement.

Valérie Poulin, erg., Ph.D

Ergothérapeute de formation, ses intérêts de recherche portent sur la réadaptation et l’inclusion sociale des personnes vivant avec des incapacités cognitives ou des situations de vulnérabilité. Le transfert de connaissances et la mise en oeuvre de pratiques exemplaires dans ces domaines font également partie de son expertise.

Emilie Raymond, Ph.D

Travailleuse sociale et anthropologue de formation, ses intérêts de recherche portent sur la participation sociale et citoyenne, notamment des personnes aînées ayant des incapacités. Elle explore à ce sujet l’intersection des discours politiques et des expériences des acteurs sociaux et s’inscrit dans une perspective d’inclusion sociale. Elle privilégie les approches de recherche participatives et émancipatoires.

Julie Ruel, Ph.D

Ses recherches sont axées sur les usages sociaux de la littératie, dont l’accessibilité à l’information en contextes variés : santé, services publics, villes ou institutions financières. Elles explorent la façon dont les milieux et les services peuvent mieux desservir les populations à risque d’exclusion. Elle s’intéresse aussi aux transitions, particulièrement les transitions scolaires pour les élèves ayant des besoins particuliers ou à risque.

Marie-Hélène Vandersmissen, Ph.D

Titulaire d’un doctorat en aménagement du territoire et développement régional, ses recherches portent sur les milieux et transports urbains, ainsi que les méthodes quantitatives d’analyse spatiale. Son expertise est vouée au développement de connaissances qui contribuent à la participation sociale des personnes ayant des incapacités. 

Claude Vincent

Claude Vincent, erg., Ph.D

Ergothérapeute de formation, ses intérêts de recherche portent sur les populations présentant une incapacité motrice, auditive ou visuelle, et plus particulièrement sur l’évaluation des technologies de la réadaptation et de leurs impacts sur le soutien à domicile, la participation sociale et l’autonomie fonctionnelle.