Création d’une Chaire de leadership en enseignement, en sensibilisation, autogestion et soutien (SENSAS) du bien-être pour les vétérans et leurs familles.

L’Université Laval, en partenariat avec le Centre d’excellence sur la douleur chronique pour les vétérans canadiens (CESLDC), lance une première au Canada avec la création de la Chaire de leadership en enseignement SENSAS (sensibilisation, autogestion et soutien) du bien-être pour les vétérans et leurs familles. Cette initiative vise à répondre à un besoin criant : la douleur chronique affecte 41 % des vétérans, soit deux fois plus que dans la population civile, alors que les ressources spécifiques demeurent rares, notamment au Québec.

La Chaire, dirigée par Pascale Marier-Deschênes, professeure adjointe au Département d’anesthésiologie et de soins intensifs, développera entre autres un programme bilingue en ligne d’autogestion de la douleur chronique, cocréé avec des vétérans. Ce programme pourra être utilisé seul ou en complément des soins professionnels. En parallèle, la Chaire souhaite sensibiliser la communauté étudiante, le corps professoral et les professionnels de la santé à la réalité unique des vétérans et de leurs familles, en développant des modules interactifs de formation sur des thèmes tels que la culture militaire et la transition vers la vie civile.

Le soutien financier de 500 000 $ sur cinq ans du CESLDC permet à la Chaire de déployer cette programmation novatrice, en plus de favoriser le développement professionnel continu des cliniciens déjà en pratique. Cette approche interdisciplinaire et collaborative reflète les valeurs d’engagement social et de responsabilité de l’Université Laval et de sa Faculté de médecine.

Pour la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, ce projet illustre l’impact concret que l’université peut avoir dans la société, tandis que le doyen, Julien Poitras, souligne l’importance de former des professionnels mieux outillés pour accompagner les vétérans dans leur parcours de soins. Cette chaire marque une étape importante vers une reconnaissance accrue des besoins spécifiques de cette population.

Source : Nouvelles de l’Université Laval
Crédits Photo : Yan Doublet, Université Laval