Le projet MAIN remporte le Prix du Fonds de recherche du Québec au Gala des Prix Innovation de l’ADRIQ
Le projet MAIN s’est vu décerner le Prix du Fonds de recherche du Québec (FRQ) lors de la 35e édition du Gala des Prix Innovation de l’ADRIQ, une reconnaissance prestigieuse qui souligne l’excellence et l’impact de cette initiative de recherche collaborative portée notamment par le Cirris.
Dirigé par Benoît Gosselin, chercheur principal, le projet MAIN se distingue par son caractère résolument intersectoriel et humain. Selon lui, cette réussite est avant tout le fruit d’un effort collectif, réunissant des partenaires utilisateurs de prothèses de main, des cliniciens du CIUSSS de la Capitale-Nationale, ainsi qu’un vaste réseau de collaborateurs issus du milieu de la recherche, de l’enseignement et de l’industrie.
Parmi les partenaires clés figurent plusieurs centres et regroupements stratégiques du FRQ, dont le Cirris, le ReSMIQ, le COPL, UNIQUE, le CERVIM et INTER, de même que des collaborateurs de l’Université Laval, de l’ÉTS et de l’UQAM. Le projet peut également compter sur l’expertise des centres collégiaux TOPMED et Groupe CTT, sur le soutien de son partenaire industriel Bio6 (Québec), ainsi que sur l’engagement essentiel des étudiantes, étudiants, stagiaires et associés de recherche, qui font vivre le projet au quotidien par leur passion et leur créativité.
Plusieurs chercheuses et chercheurs du Cirris contribuent activement au projet MAIN, soit Alexandre Campeau-Lecours, Édith Martin, François Routhier et Véronique Flamand, renforçant ainsi l’expertise interdisciplinaire au cœur de cette innovation.
Le projet MAIN vise à concevoir la première technologie de prothèse de main intelligente reposant sur des capteurs myoélectriques haute densité (HD-EMG) connectés et sur des stratégies interactives d’apprentissage profond. Cette approche novatrice permettra non seulement d’améliorer l’expérience utilisateur en compensant plus naturellement le handicap, mais aussi de renforcer les capacités neuromusculaires des personnes amputées et d’exploiter pleinement le potentiel de leurs membres résiduels, au-delà des limites actuelles des prothèses.
Les prothèses myoélectriques représentent déjà une avancée majeure en réadaptation, en utilisant l’électromyographie (EMG) pour capter, de manière non invasive, les signaux électriques générés par l’activité musculaire afin de contrôler les mouvements de la prothèse. Le projet MAIN ambitionne de repousser les frontières de cette technologie, augmentant ainsi son impact positif tant sur la qualité de vie des personnes amputées que sur le développement socioéconomique du Québec.
Rassemblant des experts internationaux issus de six regroupements stratégiques FRQ-NT (UNIQUE, ReSMiQ, INTER, REPARTI, CQMF et COPL), de deux réseaux FRQ-S (REPAR et Cirris), de centres collégiaux de transfert technologique, de partenaires publics et industriels, ainsi que de quatre chaires de recherche universitaires (dont deux Chaires du Canada et deux Chaires Canada-CIFAR), le projet MAIN illustre parfaitement la force de la recherche collaborative et interdisciplinaire soutenue par le Cirris.
Crédits photo: Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ)
